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Heure de vie de classe


RAPPORT INTERMINISTERIEL SUR LES DERIVES SECTAIRES

PREVENTION A DESTINATION DES JEUNES ET DE LEURS PARENTS:


RAPPORT INTERMINISTERIEL DE VIGILANCE ET DE LUTTE CONTRE LES DERIVES SECTAIRES


*******"l'engouement pour le gothique, le satanisme ou le Métal"***********


Profanations de cimetières ou de lieux de culte, automutilations et suicides d’adolescents, prolifération de sites internet dédiés sont autant d’indices qui laissent à penser que le satanisme ne se réduit pas à un simple phénomène de mode. fascination autour des artistes morts à l'âge de 27 ans et qui rejoignent ainsi le "club des 27"...Les passages à l’acte même s’ils ne sont sans doute pas très fréquents n’en restent pas moins graves et ils troublent profondément l’opinion publique. Dans un même temps de plus en plus nombreux sont les parents, professeurs, élus, associations qui expriment leur inquiétude face un phénomène qui peut dépasser par ses proportions et ses conséquences celui de la simple révolte de l’adolescent fasciné par « les forces des ténèbres ».

Les mineurs ou jeunes majeurs entraînés dans les extrêmes de la spirale de la provocation morbide sont le plus souvent les victimes de leaders qui exercent sur eux une véritable emprise. Dès lors que satanisme peut rimer avec dérives sectaires et l’Etat ne peut rester simple spectateur. Dans le cadre de sa mission de vigilance et de prévention, la Miviludes se devait de fournir un éclairage objectif, inquiétant sans doute mais nullement alarmiste, à tous ceux que le sujet préoccupe.
Pourquoi la République se préoccuperait-t-elle du Diable ?

Après tout, et à défaut de toute matérialisation dûment constatée et avérée, le Diable sous ses différentes appellations ne peut être considéré autrement que comme une croyance, et peu importe si à ce titre, et pour couvrir toute la gamme des sentiments, il est honni, craint, respecté ou vénéré.

Il résulte de ce principe qu’il ne peut être ni homologué ou reconnu par l’État, ni critiqué, condamné ou interdit par la loi républicaine.

Dès lors, comme tout sujet de croyance, le Diable dispose, en vertu de l’application rigoureuse de la loi de 1905 et des principes de laïcité, du droit de cité dans notre pays.
Certains percevront comme un paradoxe le fait que la République ait dédiabolisé Satan et ses avatars.
C’est pourtant le corollaire inévitable du droit accordé à tout citoyen de croire ou de penser en totale liberté et de pratiquer, éventuellement, le culte de son choix.

La seule limite, comme toujours, sera établie par le possible trouble à l’ordre public et par les atteintes aux lois et règlements, notamment les menaces pesant sur les droits de l’homme, la dignité et l’intégrité physique des adeptes ou des tiers.

Le Diable a connu, dans l’histoire de notre pays, bien des approches différentes, de la crainte obsessionnelle qu’il inspirait au Moyen Âge à la redécouverte de son pouvoir mythique et romantique au XIXe siècle en passant par le culte noir dont il a pu faire l’objet au milieu du XVIIe siècle.

Aujourd’hui les médias modernes ont contribué à en banaliser l’image, qu’il s’agisse du Méphisto du film La grande vadrouille bénissant les parachutistes anglais d’un retentissant "Que Dieu vous garde", dans les égouts de Paris, ou de la conscience dédoublée du chien Milou l’incitant, dans l’album Tintin au Tibet, à céder à la gourmandise au lieu de remplir son devoir de messager.

Le bon petit Diable de la comtesse de Ségur est aussi passé par là et le démon peut aujourd’hui faire rire.

Mais ces démons d’opérette ne doivent pas faire oublier que deux cents ans après le Siècle des Lumières, l’attrait des forces des ténèbres demeure bien réel pour certains penseurs et pour des adeptes, en nombre croissant depuis quelques années. Cette mode satanique s’accompagne d’un cortège d’exactions, de profanations de cimetières ou de lieux de cultes, de suicides, bref, de passages à l’acte qui, même s’ils ne sont pas très nombreux, restent extrêmement graves. Commis dans le cadre de croyances ou simplement dans un environnement sataniste plus ou moins virtuel, ces crimes et délits ou ces actes désespérés choquent profondément les familles et jettent le trouble dans l’opinion publique.

C’est la raison pour laquelle l’État ne peut se conduire en observateur neutre.

Les mineurs entraînés aux extrêmes de la spirale de la provocation morbide n’en ont pas trouvé le chemin sans aides ni conseils. Ils ont le plus souvent été victimes de leaders qui exerçaient sur eux une emprise intolérable. C’est quand satanisme rime avec dérives sectaires que les services de l’État doivent apporter aux familles, aux éducateurs et aux associations des réponses aux questions qu’ils se posent.

L’ambition de ce rapport est de fournir à tous ceux que le sujet préoccupe, un éclairage objectif, inquiétant sans doute mais nullement alarmiste, sur un phénomène qui peut dépasser, par ses proportions et ses conséquences, celui de la simple révolte de l’adolescence.

Jean-Michel Roulet,
Préfet, président de la Miviludes

DOCUMENTATION:

Un aperçu rapide autour du Satanisme, du gothique, du Métal :

http://www.miviludes.gouv.fr/IMG/pdf/Satanisme_et_derive_sectaire-2.pdf

Un guide plus ciblé autour du satanisme:

http://www.ladocumentationfrancaise.fr/catalogue/9782110062086/index.shtml

Que vous pouvez lire là :

http://www.miviludes.gouv.fr/IMG/pdf/guide_satanisme_derive_sectaire.pdf


NTM "Laisse pas traîner ton fils...ou ta fille..."


16/11/2011
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Projet : conter la citoyenneté aux élèves de 6ème

Projet : conter la citoyenneté aux élèves de 6ème

 

 

Le conte n’est pas seulement un récit fabuleux qui nous transporte dans un univers merveilleux et onirique, il est aussi didactique, c'est-à-dire qu’il dispense un enseignement sur la vie, sur les autres et sur soi. C'est pour cela qu'il a été transmis oralement de générations en générations.

Il nous apprend à vivre en paix avec nous-mêmes et avec les autres.

Régulièrement sur le site , vous pourrez lire des contes  de tous pays, riches d’enseignements  dans la catégorie « citoyenneté » ou « heure de vie de classe ».


Chers élèves de 6ème, lisez-les, nous en discuterons en « heure de vie de classe » !

 

 

« Les contes mettent en scène des petits travers, comme les vices les plus rares de la société, les problèmes familiaux, comme les contraintes politiques. Sous forme de récits brefs, drôlatiques, avec très souvent une petite morale à la clef. Souvent aussi rien du tout. Tirez la leçon vous-même. Mais dans la veillée on commente, on discute, le conte engendre la conversation et la conversation engendre un nouveau conte… »

 

Lilyan Kesteloot, Directeur de recherches à l'IFAN Université de Dakar

 

 

Puisque les contes engendrent d'autres contes, alors chers élèves, à vous d'écrire maintenant...

 

 


Mme Elmouatassim.

 

A l’honneur pour le moment,  Le lièvre et la tortue


15/10/2011
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Conte sur la persévérance, l'effort soutenu et la ténacité

LE LIEVRE ET LA TORTUE
(Conte sur la persévérance, l'effort soutenu et la ténacité)

 

 

Un jour, M. Lièvre regardait M. Tortue marcher sur la route. Il lui dit:

«  Il faut certainement beaucoup de temps aux tortues pour arriver à leurs destinations.

- Peut-être, répondit M. Tortue. Mais nous finissons toujours par y arriver.

- Bien sûr, poursuit M. Lièvre, mais cela vous prend tant de temps! Si nous faisons une course, j’atteindrai le point d'arrivée avant que tu n'aies parcouru dix mètres.

- Possible, dit M. Tortue, mais il faut plus que de la vitesse pour gagner une course.

- Et bien, je ne vois pas ce qu'il faut faire d'autre, répliqua M. Lièvre. Dans une course, seule la vitesse compte.

- Il faut aussi de la persévérance, dit M. Tortue.

- De la persévérance? S'exclama M. Lièvre. Vos mettez de la confusion dans mon esprit  avec vos grands mots.

- La persévérance, c'est le fait de ne jamais abandonner, expliqua M. Tortue. C'est le fait de s'adonner à la tâche qu'on s'est fixée et ne pas la quitter tant qu'elle n'est pas finie.

- Très bien, dit alors M. Lièvre. Faisons donc une course, je suis sûr que malgré toute ta persévérance, tu ne pourras pas gagner »

A la grande surprise du lièvre, la tortue accepta, et une date fut fixée. Tous les amis de M. Tortue dirent qu'il avait été fou d'accepter de courir contre M. Lièvre.

-« Pourquoi as-tu accepté? Lui demandaient-ils. Tu sais bien qu'une tortue ne peut pas battre un lièvre à la course.

- Peut-être bien, répondait M. Tortue. Mais cela ne m'empêche pas de courir contre lui ».

Le jour de la course arriva. Tous les animaux virent assister au défi. M. Lièvre fut le dernier à arriver, et se mit à se moquer de M. Tortue.

« J'espère que tu as pris une torche, lui dit-il. Même avec dix kilomètres de persévérance, tu ne franchiras pas la ligne d'arrivée avant la nuit ».

Le départ fut bientôt donné. Au signal du chien,  on entendit « partez! », le lièvre partit comme un éclair. Avant que la tortue n'ait fait deux pas, il avait déjà franchi la première colline. Mais, tout en courant, il se mit à réfléchir sur la stupidité d'une course contre une tortue. Il n'y avait vraiment pas à se dépêcher!

Il croisa son ami le hérisson et s'arrêta pour discuter avec lui

-« Comment vas-tu, M. Hérisson?

- Oh, très bien. Es-tu en pleine course?

- Oui, mais rien ne presse. La tortue est restée si loin qu'il lui faudra trois semaines pour arriver jusqu’à moi

- Dans ce cas allons chez moi; ce n'est pas loin d'ici »

M. Lièvre alla donc avec M. Hérisson, qui lui offrit du thé. Après avoir bu, M. Lièvre reprit la course, mais il n'était plus pressé du tout. Il disposait de suffisamment de temps pour battre la tortue. Il continua donc lentement, contemplant les nuages dans le ciel et les montagnes qui se dressaient au loin.

La journée était chaude et ensoleillé. M. Lièvre décida donc de s'asseoir au bord de la route et se reposer. Il attendrait M. Tortue, le taquinerait pour sa lenteur, puis s'envolerait pour la victoire.

Le temps passait et la tortue ne se montrait toujours pas. Il faisait si bon de se coucher sous le bon et chaud soleil que le lièvre commença à somnoler. Sans qu'il ne s'en rende compte, il s'endormit profondément.

Plus tard, il se réveilla. Il était inquiet, car il avait l'impression d'avoir dormi trop longtemps. Le soleil était couché, et des étoiles commençaient à scintiller dans le ciel. M. Lièvre se demanda:

« Mon Dieu! Combien de temps ai-je dormi? »

Il se mit à courir le plus rapidement qu'il put. Il faisait déjà nuit quand il passa devant la maison de mère poule. Cette dernière lui demanda:  « Vous avez une torche? »

Sans répondre, M. Lièvre continua sa course. Quelques temps après,  il franchit la ligne d'arrivée. Mais il était trop tard: la tortue était déjà là. Tous les animaux la félicitaient et lui faisaient la fête.

« Pauvre de moi, gémit le lièvre. Quelle erreur j'ai commise là! Pourquoi j'ai pris le thé et fait un somme? Pourquoi ne me suis-je pas consacré à la course? Pourquoi ne me suis pas concentré sur ma course? »

Puis il demanda à la tortue :

-« M. Tortue, quel mot avez-vous utilisé hier?

- La persévérance? Demanda la tortue.

- Oui, c'est ça. La persévérance »




15/10/2011
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