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Texte d'élève/ Maharu 6ème1 / Le Petit Chaperon rouge par Gustave Doré

Le Petit Chaperon rouge d’après Gustave Doré 


La scène du lit

 

Description d’une image


Maharu, 6ème1


       On note d’emblée une impression étrange qui se dégage de cette illustration: En effet, Le Petit Chaperon rouge ne semble pas effrayé,  pourtant la violence des contrastes est là pour attirer notre attention : les jeux d'ombres et de lumière entre la blancheur de la fillette et le poil foncé du loup, la douceur de l'arrondi du bras et les griffes pointues...

Enfin, les cheveux dénoués et le bras nu et potelé mettent en valeur l'innocence de la fillette par rapport à la monstruosité du loup. L'innocence de cette fillette, allongée à côté du danger, mettent en relief le caractère effrayant de la scène.

       D'une part on constate qu'il y a une ressemblance entre le texte de Charles Perrault et la gravure de Gustave Doré, car le Petit Chaperon rouge montre un étonnement, une interrogation comme dans le conte où elle pose, au loup déguisé, une série de questions destinées à le dévoiler où elle se révèle étonnée par l’aspect physique de sa « grand-mère ».

       Mais on constate d'autre part, une différence très nette entre les deux auteurs car chez Gustave Doré, les personnages sont représentés de façon très réaliste, provoquant ainsi de l'angoisse et  de l'effroi chez le lecteur, Gustave Doré souligne aussi le caractère bizarre de cette histoire, qui d'emblée nous "saute aux yeux".

 

 

 

 



23/10/2011
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