elmouatassimduhamel.blog4ever.com

Le Petit Chaperon rouge, illustrations de Gustave Doré

Histoire de l'Art:

 

Le Petit Chaperon rouge, d'après les illustrations de Gustave Doré

 

 

La rencontre avec le loup

 

 

La rencontre avec le loup

 

• La scène est à la fois réaliste comme l’indique le cadre de laforêt et le traitement de l’arbre et des feuillages …et étrange; on peut être surpris par l’attitude du Petit Chaperon Rouge qui ne paraît pas effrayé et de la proximité des deux personnages. Celle-ci est accentuée par le traitement en courbes du loup qui semble entourer la fillette.• Le loup est impressionnant et fascinant. Il est plus grand que la fillette et il est représenté de dos, comme pour montrer sa duplicité. D’ailleurs le regard du loup et celui de la fillette ne se croisent pas, ils regardent tous les deux dans des directions opposées. Seul le spectateur voit le danger, mais pas la fillette.

------------------------------------------------------------------

 

 

La scène de dévoration

 

 

La scène de la dévoration

 

• Gustave Doré joue sur de nombreux effets de dramatisation : la proximité des deux personnages, la grand-mère a le regard effrayé, le loup a la gueule ouverte,

ses griffes froissent le drap. De nombreux détails concourent à l’effet de réel :

La chaise renversée, la tabatière et les lunettes tombant du lit,

le chat se cachant sous le lit.

 

-----------------------------------------------------------------------------------------

 

La scène du lit

 

 

 

 

La scène du lit


• A nouveau, impression étrange dans cette illustration :

Le Chaperon Rouge ne semble pas effrayé, pourtant la violence des contrastes est là pour attirer notre attention : Les jeux d’ombre et de lumière entre la blancheur de la fillette et le poil foncé du loup.

La douceur de l’arrondi du bras et les griffes pointues. Enfin, les cheveux dénoués et le bras nu et potelé mettent en valeur l’innocence de la fillette. L’innocence de cette fillette allongée à côté du danger accentue le caractère effrayant de la scène.

 

---------------------------------------------------------------------

 

Synthèse:

 

Histoire de l’Art :

 

Le Petit Chaperon rouge de Charles Perrault à travers la vision réaliste de Gustave Doré

 

En principe, un conte merveilleux n’est pas écrit de façon réaliste :

 

-le merveilleux, les enchantements, les personnages extraordinaires y interviennent.

-le lieu de l’action et l’époque ne sont pas précisés

-les personnages ne sont pas décrits ou à peine.

 

Gustave Doré nous donne pourtant une tout autre vision du conte :

 

-il souligne son caractère bizarre qui d’emblée nous « saute aux yeux »

-l’univers ainsi que les personnages sont présentés de façon très réaliste, accentuant ainsi l’angoisse et l’effroi chez le lecteur.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



02/10/2011
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 76 autres membres